Le « Théâtre » désignait d’abord le lieu où se donnaient les spectacles publics. Littéralement : là où l’on regarde.
Il est plus juste de parler du genre littéraire dramatique. Mot qui vient du grec « drama » qui signifie l’action : ce que voit le spectateur, c’est en effet de l’action produite par des acteurs.
L’auteur de théâtre est appelé le dramaturge (la racine « urge » vient en grec de « ergon », le travail, la production).
Tragédie, comédie, drame
La tragédie (littéralement « chant du bouc ») est une pièce dont le spectateur sait, dès le départ, qu’elle finira terriblement mal, par une catastrophe. Selon Aristote, elle doit produire chez le spectateur deux émotions : la pitié et la terreur : pitié pour le héros tragique auquel il s’est identifié et terreur devant l’ampleur de la catastrophe qui le frappe. Les trois grands tragédiens antiques : Eschyle, Sophocle, Euripide. En France Racine (17ème) est le principal auteur moderne de tragédie. Shakespeare, en Angletterre, en a produit de nombreuses.
La comédie (littéralement « chant de célébration, de procession ») est une pièce dont le spectateur sait, dès le départ, qu’elle finira bien. Elle doit produire chez lui la joie. Aristophone est le plus connu des auteurs de comédie dans l’antiquité grecque. En France, tout le monde connaît Molière. Shakespeare a produit également des comédies.
Le drame est plus récent : c’est une pièce à rebondissement dont le spectateur ne sait si elle finira bien ou mal. Elle doit avoir un effet pathétique (de « pathos », la souffrance).
Ces catégories fonctionnent également pour le cinéma.
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